PRESENTATION DE L’ATELIER EMAUX

L’émail est un moyen d’expression artistique : il est nécessaire que chacun puisse y trouver l’épanouissement de sa personnalité. Il existe très peu d’ateliers où l’art de l’émaillage est enseigné. A l’A.C.C , nous sommes donc privilégiés. Aussi, venez nombreux essayer cette technique passionnante. Vous serez accueillis très chaleureusement par « GIGI » qui saura vous faire partager son savoir, sa bonne humeur.

La pratique des émaux sur cuivre demande de la rigueur mais aussi de l’audace, de la clairvoyance, voir un certain fatalisme : la part du feu, en émaillerie, n’est pas un vain mot …Mais une faute commise dans la préparation ou l’exécution d’un travail peut être à l’origine d’un effet intéressant. 

LE METAL

L’émail a besoin d’un support sur lequel il viendra se fixer par fusion : le cuivre est le support idéal. L’or, l’argent, le platine peuvent aussi être utilisés.

Le cuivre se présente sous forme de feuilles de différentes épaisseurs :

• 3/10^e pour les petits bijoux
• 4/10^e pour les plaques décorées, broches, gros bracelets, colliers pectoraux, cendriers…
• 6/10^e pour les grandes plaques décoratives, coupelles.

LE TRAVAIL DU METAL

Extrêmement important, il influe pour une bonne part sur la qualité du résultat final. Il détermine la forme de l’objet mais il doit offrir à l’émail un support sans défaillance. Ce travail est destiné à donner au cuivre sa dureté et sa rigidité.

La mise en forme se décompose en 2 opérations :

• L’emboutissage qui donne à la pièce son bombé : on utilise un brunissoir
• Le martelage-planage qui assure la rigidité : on utilise un marteau.

Ce n’est qu’avec un peu d’expérience que l’on acquiert le sens du travail du métal. Quelques petits incidents : plaque en tuile, plaque gauchie, plaque déformée… mais GIGI est là !

LE DECAPAGE

Cette opération est d’une extrême importance. Elle conditionne à la fois l’adhérence des émaux au support et leur aspect final, notamment celui des transparents.

Elle consiste à dégraisser totalement la surface du métal et à éliminer la couche d’oxyde qui la recouvre. Mais GIGI est là ! D’abord l’acide nitrique puis l’acide sulfurique seront maniés avec précaution.

L’EMAIL

Classification par l’aspect après cuisson : les émaux opaques, les émaux transparents, incolores ou fondants.

Classification par degré de fusibilité : les émaux tendres, moyens, durs, extra durs.

Il est vivement recommandé par GIGI de laver les émaux pour obtenir des couleurs éclatantes

LA CUISSON

Il n’y a pas de règles générales pour la cuisson des émaux. Le contrôle se fait à vue. Une pièce au four ne doit jamais être laissée sans surveillance : Denise en a fait l’expérience plusieurs fois lorsque nous buvons notre thé.

INITIATION A L’EMAILLAGE

• Pose du contre émail sur l’envers de la pièce à l’aide d’un petit tamis, répartir très régulièrement
• Pose du fondant sur l’endroit de la pièce au tamis comme précédemment
• Première cuisson : les résultats sont parfois un peu décevants mais GIGI est là ! et elle remédie aux petits défauts
• Pose des émaux de couleurs : à ce stade c’est du travail d’artiste… mais venez donc nous voir travailler

Il existe différentes techniques de réalisation. Bien sûr, on aimerait tout essayer :les paillons, les grenailles, les émaux en baguette et en fils, les effets spéciaux tels que le graffite et la grippaïe.